Zenobito Tower in Capraia Island (Italy): is a conservative restoration possible?

La pointe sud de l'île de Capraia, appelé Zénobito, est surmonté d'une frappante tour montrant tous les signes du vieillissement durant plus de quatre siècles d'histoire. Cette tour avait été bâtie en 1545 à des fins défensives pour repérer les bateaux pirates qui se dirigeait vers Capraia ou bien en Corse. En ce qui concerne la chaux, il faut noter que Capraia est une île volcanique, donc dépourvue d'affleurements de roches carbonatées, qui sont essentiels pour la production de chaux. Données d'archive indiquent que pour les mortier d’hourdage et les enduits, la chaux utilisée venait de Gênes. Les investigations archéométrique menées par l’un des auteurs a montré que en fait les mortiers de la tour ont été réalisés avec un liant constitué de chaux magnésienne, un type de chaux produite traditionnellement en Ligurie, à partir du XIIe siècle. En Corse ce type de chaux ne pouvait pas être réalisé parce qu'il n’y a pas des rochers dolomitiques. Actuellement, la tour, qui apparemment n' a pas de problèmes statiques, montre d'importantes résidus du vieux enduit, toujours caractérisé par une bonne adhérence à la maçonnerie. Celle-ci est réalisée, selon une structure en noyau, avec de petit blocs de roche volcanique grossièrement dégrossis mis en oeuvre avec beaucoup de mortier, rendue nécessaire par les irrégularités des blocs eux-mêmes. Cette maçonnerie a une bonne cohésion, même si les joints de mortier sont profondément érodé. Seulement une portion limitée exposée au sud-est montre le noyau interne de la maçonnerie. Les problèmes de conservation les plus importantes sont présentés par la partie supérieure du corps cylindrique où les corbeaux qui soutenaient le balcon (qui n'est plus présent), sont profondément érodé. Tous ces aspects nous donnent la possibilité de comprendre le grand intérêt historique qui a le matériel avec lequel la tour avait été construite, donc l'importance de sa préservation dans sa consistance matérielle et en même temps la délicatesse qui couvre sa restauration afin de maintenir l'image acquis par l'artefact. Cet article vise à montrer comment une intervention vraiment conservatrice, disons minimale, sur un artefact comme la tour du Zenòbito, exposé à de conditions environnementales très sévères est encore possible, une fois démontré qu’il se trouve dans un état de «quasi-équilibre». Dans ce but, dans l'article seront précisées les étapes de la planification et de diagnostic à effectuer et, également sur la base des interventions réalisées dans le passé dans des conditions similaires, seront précisé les interventions les plus efficaces pour une conservation réelle de la matière et ses signes.