L’article, à partir d’une lecture de « Au seuil de l’Inde » de Benjamin Fondane, propose une réflexion sur la pratique traductive comme la réflexion métalinguistique qu’un auteur peut insérer au sein de son œuvre : étudier l’« imaginaire du traduire » ou la « représentation du traduire » d’un écrivain est ainsi révélateur des relations complexes et critiques qui lient écriture, espace et identité. Dans le cas de Benjamin Fondane, on constate que seulement à travers une certaine image spatiale de la traduction on parvient à dépasser les obstacles à la fois géométriques et linguistiques qui empêchent l’accès à une culture autre (en l’occurrence : l’univers philosophique indien). Et, en conséquence, que seulement un certain imaginaire de la traduction permet d’abord la reconnaissance de l’autre et, d’un même coup, une réhabilitation des éléments refoulés de sa propre identité. L’Europe, aux lendemain de la Seconde Guerre Mondiale comme aujourd’hui, doit beaucoup à sa véritable langue commune : la traduction
“Seul le langage diffère” : la traduction terminologique, passerelle entre l’Europe et l’Inde chez Benjamin Fondane / Fernando Funari. - STAMPA. - (2018), pp. 143-158. (Intervento presentato al convegno Raconter l'Europe nel 12-13-14 Ottobre 2016).
“Seul le langage diffère” : la traduction terminologique, passerelle entre l’Europe et l’Inde chez Benjamin Fondane
Fernando Funari
2018
Abstract
L’article, à partir d’une lecture de « Au seuil de l’Inde » de Benjamin Fondane, propose une réflexion sur la pratique traductive comme la réflexion métalinguistique qu’un auteur peut insérer au sein de son œuvre : étudier l’« imaginaire du traduire » ou la « représentation du traduire » d’un écrivain est ainsi révélateur des relations complexes et critiques qui lient écriture, espace et identité. Dans le cas de Benjamin Fondane, on constate que seulement à travers une certaine image spatiale de la traduction on parvient à dépasser les obstacles à la fois géométriques et linguistiques qui empêchent l’accès à une culture autre (en l’occurrence : l’univers philosophique indien). Et, en conséquence, que seulement un certain imaginaire de la traduction permet d’abord la reconnaissance de l’autre et, d’un même coup, une réhabilitation des éléments refoulés de sa propre identité. L’Europe, aux lendemain de la Seconde Guerre Mondiale comme aujourd’hui, doit beaucoup à sa véritable langue commune : la traductionFile | Dimensione | Formato | |
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