Depuis 2016, l'Université de Florence conduit une série de sondages stratigraphiques dans la cité romaine de Cosa (Ansedonia, Grosseto). Depuis 2017, la fouille intéresse une zone localisée près de la voie qui relie le forum à la zone sacrée de la colonie, et plus particulièrement un grand édifice - le batiment P - doni la fonction demeure toujours à établir, composé d'une grande pièce centrale et d'une série de pièces plus petites surdeux de ses c6tés. L'étude des différentes catégories de céramique pourrait fournir des informations précieuses pour comprendre la nature du batiment. Mais les investigations ont rendu du matériel hétérogène par classe et par chronologie, notamment des sigillées et des amphores, qui soni datées entre la fin de l'époque républicaine et l'époque flavienne. La sigillée présente une grande variété de formes et de timbres relevant des ateliers d'Arezzo et de Pise, ce qui enrichit le panorama de celte catégorie de céramique au sein de la colonie, depuis l'étude de M. T. Marabini Moevs. L.:absence, dans les couches d'effondrement, de sigillée italique décorée tardive et de sigillée claire africaine suggère de situer la dernière utilisation du batiment au début de l'époque flavienne. Parmi les amphores, des productions locales de la fin de l'époque républicaine et du début de l'époque impériale ont été identiliées, ainsi que des conteneurs d'importation. Les analyses archéométriques très récentes réalisées sur des conteneurs produits localement permettent d'isoler quelques groupes prédominants et de proposer des attributions aux différents ateliers c6tiers spécialisés dans la production d'amphores, comme ceux d' Albinia, Portus Cosanus et Portus Feniliae. L.:analyse comparative des résultats archéométriques et des données épigraphiques permei de produire quelques hypothèses sur quelques centres de production documentés par des timbres mais qui n'ont pas fait l'objet d'analyses. Pour ces deux catégories, on constate une réutilisation de certains mobiliers dans l'activité de construction, un fai! qui fournit des informations précieuses sur les restructurations auxquelles la cité a été soumise vers le milieu du 1°' s. apr. J.-C., lorsque plusieurs batiments de la colonie ont subi d'importants dommages, probablement à la suite du tremblement de terre de 51 raconté par Tacite (Ann., Xli, 43, 1) ; cela permet de préciser la position résiduelle de certains matériaux républicains tardifs, manifestement utilisés dans la restauration de l'Edifice P. Létude des sigillées et des amphores témoigne de la phase économique florissante que la ville a connue à la fin de l'époque républicaine et au début de l'époque impériale. En effet, à travers le Portus Cosanus et le Portus Feniliae, le territoire entretenait des relations commerciales avec les autres villes italiques et les provinces de !'Empire, comme la Gaule, la péninsule lbérique et l'Afrique du Nord, exportant localement vin, huile et garum.
Nuove indagini a Cosa: la terra sigillata e le anfore dell'edificio P / Romeo Ilaria, Contino Alessia, D'Alessandro Lucilla, Rodinò Martina, Capelli, Claudio. - STAMPA. - (2021), pp. 463-474. (Intervento presentato al convegno Héritages, influences, innovations. Actualités des recherches céramiques tenutosi a Auch, France nel 23-26.9.2021).
Nuove indagini a Cosa: la terra sigillata e le anfore dell'edificio P
Romeo Ilaria
Supervision
;Contino Alessia
Membro del Collaboration Group
;D'Alessandro Lucilla
Membro del Collaboration Group
;
2021
Abstract
Depuis 2016, l'Université de Florence conduit une série de sondages stratigraphiques dans la cité romaine de Cosa (Ansedonia, Grosseto). Depuis 2017, la fouille intéresse une zone localisée près de la voie qui relie le forum à la zone sacrée de la colonie, et plus particulièrement un grand édifice - le batiment P - doni la fonction demeure toujours à établir, composé d'une grande pièce centrale et d'une série de pièces plus petites surdeux de ses c6tés. L'étude des différentes catégories de céramique pourrait fournir des informations précieuses pour comprendre la nature du batiment. Mais les investigations ont rendu du matériel hétérogène par classe et par chronologie, notamment des sigillées et des amphores, qui soni datées entre la fin de l'époque républicaine et l'époque flavienne. La sigillée présente une grande variété de formes et de timbres relevant des ateliers d'Arezzo et de Pise, ce qui enrichit le panorama de celte catégorie de céramique au sein de la colonie, depuis l'étude de M. T. Marabini Moevs. L.:absence, dans les couches d'effondrement, de sigillée italique décorée tardive et de sigillée claire africaine suggère de situer la dernière utilisation du batiment au début de l'époque flavienne. Parmi les amphores, des productions locales de la fin de l'époque républicaine et du début de l'époque impériale ont été identiliées, ainsi que des conteneurs d'importation. Les analyses archéométriques très récentes réalisées sur des conteneurs produits localement permettent d'isoler quelques groupes prédominants et de proposer des attributions aux différents ateliers c6tiers spécialisés dans la production d'amphores, comme ceux d' Albinia, Portus Cosanus et Portus Feniliae. L.:analyse comparative des résultats archéométriques et des données épigraphiques permei de produire quelques hypothèses sur quelques centres de production documentés par des timbres mais qui n'ont pas fait l'objet d'analyses. Pour ces deux catégories, on constate une réutilisation de certains mobiliers dans l'activité de construction, un fai! qui fournit des informations précieuses sur les restructurations auxquelles la cité a été soumise vers le milieu du 1°' s. apr. J.-C., lorsque plusieurs batiments de la colonie ont subi d'importants dommages, probablement à la suite du tremblement de terre de 51 raconté par Tacite (Ann., Xli, 43, 1) ; cela permet de préciser la position résiduelle de certains matériaux républicains tardifs, manifestement utilisés dans la restauration de l'Edifice P. Létude des sigillées et des amphores témoigne de la phase économique florissante que la ville a connue à la fin de l'époque républicaine et au début de l'époque impériale. En effet, à travers le Portus Cosanus et le Portus Feniliae, le territoire entretenait des relations commerciales avec les autres villes italiques et les provinces de !'Empire, comme la Gaule, la péninsule lbérique et l'Afrique du Nord, exportant localement vin, huile et garum.File | Dimensione | Formato | |
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