Villages et quartiers à risque d’abandon, Strategies puor la connaissance, la valorisation et la restauration

nous raconte un processus continu dans lequel la géographie et les caractéristiques sociales, économiques et culturelles se reflètent dans le paysage dont les caractères sont le fruit des hommes plutôt que de la nature, et en cela ils expriment un code génétique commun. Dans cet aspect méditerranéen, les différences ne peuvent être attribuées seulement au double schéma classique du clivage nord/sud, mais sont liées aux multiples facteurs qui expliquent le développement inégal entre ville et campagne, entre montagne et plaine, entre côte et arrière-pays, entre régions de la Méditerranée. Mais ce sont les différences qui nous intéressent, car nous avons compris que ce sont elles qui nous unissent, qu’elles sont notre richesse. A partir de ces considérations, placées dans le scénario de la pandémie d’aujourd’hui qui a mis le modèle de développement du XXe siècle en crise structurelle, il est nécessaire de repenser le monde, de construire une nouvelle vision consciente d’un équilibre entre les zones les plus densément peuplées et les espaces «intérieurs» de la Méditerranée. Nous devons ouvrir un champ d’expérimentation sociale et productive qui rend les deux protagonistes, d’une renaissance culturelle et économique, qui agissent au nom d’une durabilité harmonieuse. Une renaissance qui part des champs, des pâturages, des bois et des villages, d’un patrimoine séculaire de savoirs d’interaction équilibrée avec la nature, d’un patrimoine immatériel de gestion durable, de la biodiversité de la flore et de la faune, du paysage, de la gastronomie et du vin, de la culture qui rencontre la science et la technologie dans toutes ses articulations. En d’autres termes, la crise pandémique nous pousse à une vision plus complexe et efficace du développement durable et de la régénération territoriale avec une nouvelle relation harmonieuse et dynamique entre les zones urbaines et les espaces «internes» basée sur le patrimoine architectural, urbain et paysager comme base de production du bien-être «vert et durable».