Les deux brefs textes qui Foucault a dédié à la photographie représentent, dan sa pensée, deux parenthèses qui ont le ton propre de l‘événement. Foucault avait dédié plusieurs pages, à commencer de ses débuts, et d‘Histoire de la folie, à la littérature et à l‘art (l‘un des textes plus cèlébre, pour ce qui concerne l‘art, est certainement celui sur Magritte), mais il ne s‘était jamais attardé sur la photographie comme champ d‘études propre, ni sur les possibles questions que la photographie peut adresser à la pensée. La raison principal de ce manque d‘intérét c‘est probablement que la photographie, surtout dans les années d‘Histoire de la folie et de Les mots et le choses, c‘est pour Foucault encore lieé à un réalisme prévu, et incapable pour ça de s‘approcher à les formes du dionysiaque, qui l‘art a au contraire la tâche d‘interpréter. Dans les années suivants, sa position ne changera pas; mais dans l‘oeuvre de Fromanger et (d‘un façon différente) dans celle de Michals, Foucault entrevoit pour la premiere fois (en façon très semblable à ce que Magritte avait réalisé en peinture) la possibilité d‘une photographie qui va s‘émanciper du réalisme, et qui en conteste au même temps l‘automatique nécessité. La lecture de ces textes, outre à évidencier un aspect de la pensée de Foucault resté plutót marginal, permit d‘en retrouver l‘originale réflexion sur la photographie, et de découvrir ses rapports ou distances avec un champ du pensée (celui justement de la philosophie de la photographie) qui allait à se definir dans ce moment-là, ainsi qu‘avec les expériences plus significatives à ce regard, comme celles de Benjamin et de Barthes.

Foucault, l'invisibile e la fotografia / RIGHETTI S. - In: QUADRANTI. - ISSN 2282-4219. - ELETTRONICO. - II:(2014), pp. 360-379.

Foucault, l'invisibile e la fotografia

RIGHETTI S
2014

Abstract

Les deux brefs textes qui Foucault a dédié à la photographie représentent, dan sa pensée, deux parenthèses qui ont le ton propre de l‘événement. Foucault avait dédié plusieurs pages, à commencer de ses débuts, et d‘Histoire de la folie, à la littérature et à l‘art (l‘un des textes plus cèlébre, pour ce qui concerne l‘art, est certainement celui sur Magritte), mais il ne s‘était jamais attardé sur la photographie comme champ d‘études propre, ni sur les possibles questions que la photographie peut adresser à la pensée. La raison principal de ce manque d‘intérét c‘est probablement que la photographie, surtout dans les années d‘Histoire de la folie et de Les mots et le choses, c‘est pour Foucault encore lieé à un réalisme prévu, et incapable pour ça de s‘approcher à les formes du dionysiaque, qui l‘art a au contraire la tâche d‘interpréter. Dans les années suivants, sa position ne changera pas; mais dans l‘oeuvre de Fromanger et (d‘un façon différente) dans celle de Michals, Foucault entrevoit pour la premiere fois (en façon très semblable à ce que Magritte avait réalisé en peinture) la possibilité d‘une photographie qui va s‘émanciper du réalisme, et qui en conteste au même temps l‘automatique nécessité. La lecture de ces textes, outre à évidencier un aspect de la pensée de Foucault resté plutót marginal, permit d‘en retrouver l‘originale réflexion sur la photographie, et de découvrir ses rapports ou distances avec un champ du pensée (celui justement de la philosophie de la photographie) qui allait à se definir dans ce moment-là, ainsi qu‘avec les expériences plus significatives à ce regard, comme celles de Benjamin et de Barthes.
2014
II
360
379
RIGHETTI S
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